Très énervé contre les propos de Léonardo sur l’histoire du PSG et sur le faite que Paris n’était pas une ville de Foot contrairement à Marseille, Luis Fernandez lui a répondu sèchement.
«Les autres clubs qui ont gagné dans les années 1970, comme l’Inter ou l’Ajax, ont été fondés dans les années 1890. Il y a une culture dans la ville à construire. Paris, ça n’a jamais été exactement la ville du foot. C’est toujours Marseille. À Paris, il y a encore beaucoup de choses qu’on doit faire.»
Fernandes très nerveux
Lors d’une interview accordé au quotidien Le Parisien, l’ancienne gloire du club de la capitale a poussé un énorme coup de gueule par rapport à la sortie médiatique du Brésilien. «Quand j’entends ça, ça me révolte, je ne suis pas d’accord. Je ne partage pas du tout son opinion. Je ne souhaite qu’une seule chose, c’est que Nasser Al-Khelaïfi lui remette les idées en place», «C’est vrai que quand il est passé par le PSG, il est resté dix ans. C’est bien ça, non ? Rai, lui, il a aimé le club. Même Ricardo, même Valdo. Eux, ils ne sont pas venus au club pour faire une année, flamber et partir ailleurs. Eux, ils ont aimé le PSG. Et ça on ne peut pas leur enlever à ces Brésiliens-là. Lui, il est parti au bout d’un an. Alors quand on parle de culture, il faut savoir ce qu’on dit».
Fernandes attaque encore le brésilien
En colère, Fernandez a profitévpour allumer Leonardo. «Il n’a pas à s’immiscer sur le passé. C’est pour ça que ses propos n’ont pas de sens. Ils sont déplacés et j’espère qu’on aura l’occasion de lui faire savoir. Il faut respecter l’histoire du club. Dans cette histoire, il y a eu deux entraîneurs Luis Fernandez et Ricardo qui ont amené le club en finale de la Coupe des coupes, ou Artur Jorge qui a battu le Barça et le Real Madrid. Et avant on n’avait pas les mêmes moyens», a-t-il rappelé. «Qu’il ne s’occupe pas du passé, mais qu’il s’occupe du présent. Qu’il essaie déjà d’apaiser le climat et de mettre une bonne ambiance dans le secteur sportif. Ça sera déjà bien pour lui. C’est tout».
Ambiance tendu du côté de la Porte d’Auteuil